Soumaïla Cissé et Dominique Ouattara au 7ème salon du livre d’Abidjan
Le Salon International du Livre d’Abidjan (SILA) s’est tenu dans la capitale ivoirienne du 5 au 9 novembre. L’industrie du livre est en pleine expansion, un marché qui accompagne d’ailleurs l’émergence d’une classe moyenne sur le continent africain. A cette occasion, la première dame Dominique Ouattara et le député malien, Soumaïla Cissé, ont souhaité souligné leur engagement en faveur de la cause de l’égalité en renforçant l’accès à la culture pour tous.
Actuellement, Lucien Agbia, le Commissaire général du salon estime à 7 millions le nombre de livres produits par an en Côte d’Ivoire. De plus, on compte au total cette année, trente mille visiteurs qui se sont déplacés au SILA prouvant du même coup la vitalité du secteur du livre.
Une vitalité qui s’explique notamment par l’émergence d’une classe moyenne africaine. En effet, un rapport de la Banque Africaine de Développement établit qu’un Africain sur trois fait partie de la classe moyenne. Une donnée capitale pour comprendre la tendance du marché du livre, alors que pour beaucoup la catégorie socioprofessionnelle détermine encore la consommation culturelle.
Au-delà de cette vision mercantile du livre, ce salon intégrait également une forte dimension sociale. Pour la journée des enfants du 8 novembre, Dominique Ouattara a assisté à l’ouverture d’un bibliobus par la fondation Children Africa dont elle assure la présidence.
La présence du président du Groupe de l’Afrique de l’Ouest au Parlement panafricain, Soumaïla Cissé, et du ministre ivoirien de la Culture, Maurice Bandama, témoignent de la réussite du rassemblement. Cet événement aura notamment permis aux responsables politiques de formuler le vœu d’une amélioration de « la formation des femmes ».
Le rassemblement du livre a donc été le prétexte à mettre en lumière deux questions essentiellement sociales : le problème de l’alphabétisation, et celle des inégalités de genre persistantes. C’est pourquoi, au regard du succès rencontré par le forum de la rentrée littéraire, les organisateurs considèrent que « le SILA est une excellente expérience qu’on peut dupliquer ».
