LA STAN SMITH VERSUS LA ARTHUR ASHE
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Brain Magazine : scène de la vie quotidienne à Paris...
C'était la semaine dernière, je voulais rebondir sur
l'article de Mathilde Toulot aka Dr Shooooes qui se penchait sur le cas de la Stan Smith d'Adidas et puis une infection m'a prise par surprise et me soigner est devenu plus important que des histoires de baskets. Pfffff, on a de ces priorités parfois.
Mais j'y reviens car je partage tout à fait son point de vue concernant l'entourloupe marketing d'Adidas qui, on doit bien le reconnaître, à parfaitement fonctionner à repositionner ce modèle en accessoire de mode incontournable.
Ayant la liberté de ne pas adhérer à cette tendance de masse, je resterai sur le souvenir de
ma dernière paire de Stan Smith, revisitée par Fafi et dégottée en soldes dans une boutique de Toulouse en juillet 2010. Je les ai tellement portées qu'elles sont effectivement de l'ordre du souvenir...
Quelle alternative me direz-vous ? Si je vous disais
Le Coq Sportif et son modèle Arthur Ashe, tout aussi emblématique. Déjà, de ces deux joueurs de tennis américains qui ont donné leur nom à un modèle de chaussures de sport et qui ont usé les leurs sur le circuit ATP dans les années 70, je ne me souviens que d'Arthur Ashe. Stan Smith, il a fallu que j'aille voir sa tête sur Wikipedia. Et pourtant dans ces années là, on m'avait déjà mis une raquette de tennis entre les mains, j'avais des entrainements et mes loisirs tournaient autour de ce sport.
On ne va pas se leurrer, là aussi nous avons affaire au même type d'opé marketing pour repositionner la Arthur Ashe sur le terrain de la mode.
Mais bon, déjà ça me plait que Le Coq Sportif ait décidé de fabriquer cette version Arthur Ashe Full White en édition limitée (136 paires), à Romans-sur-Isère. Je milite assez pour la fabrication française et le maintient d'une production locale. Faut être logique avec soi-même. Et il en aura fallu des décennies à cette
entreprise française, rachetée en 1974 par - tiens donc Adidas - pour redevenir française, reproduire localement (pas tout quand même) et revenir sur le devant de la scène.
Le premier modèle a été conçu par Arthur Ashe en 1964 et a trouvé sa forme définitive au début des années 80. Au milieu des années 80, ce type de chaussures de sport, fin et plutôt élégant, se voit supplanté par la tendance "running" et les designs colorés, voire bariolés. Direction les archives de la marque dont il ne sortira qu'au début des années 2010.
Côté Stan Smith, c'est en 1974 que le joueur signe son contrat avec Adidas. Et son nom éclipse celui du joueur de tennis français Robert Haillet qui avait conçu le modèle en 1963 et qui depuis est tombé dans l'oubli. Faut avouer que "j'adore tes Stan Smith" sonne mieux que "tes Robert Haillet". Mais ça en fait des liens dites donc dans cette histoire entre ces deux modèles.
Autre version, celle de la collaboration avec Colette, hyper chic et en édition ultra limitée (55 paires). Ça donne peu de chances de se retrouver pied à pied avec la même paire.
Si vous n'avez pas 220 boules à lâcher dans ces éditions limitées "made in France", ce que je comprends parfaitement mais la fabrication française a un coût, pas de panique, on trouve un peu partout des Arthur Ashe en soldes, à commencer sur le site du
Coq Sportif.
Je me suis amusée à taper "Stan Smith" et "Arthur Ashe" sur Google. Si pour le premier, ce qui apparait dans les 3 premières pages (je n'ai pas été plus loin parce que je n'ai pas que ça à faire) ce sont les pompes. Pour ce qui est d'Arthur Ashe, c'est encore le tennisman qui apparait (et la collab avec Colette en 3ème page). Rendez-vous dans quelques temps pour voir si la tendance s'inverse...
Ces éditions limitées sont en vente chez Colette et dans une sélection de boutiques en France et à l'international. A vous de trouver, ça fait partie du jeu !
Tschüss les ami(es).
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