Compte-Rendu : le Semi-Marathon de Paris 2015 #166

Hi,

Il y a une semaine, je prenais le départ avec le #dubndiducrew et notamment Gaëlle (knitspirit), Marine et Christelle (lecanardivre) du Semi-Marathon de Paris édition 2015. J’adore l’idée de me challenger entre filles, au sein du #dubndiducrew et de lancer de nouveaux défis aux copines hihi. C’était la deuxième fois que je m’alignais sur cette course, avec un peu d’hésitation car l’an dernier (souvenez-vous), je n’avais pas été si contente de l’organisation et l’ambiance, trop « grosse course ».

Et pour cause, nous étions encore plus de 34 000 à prendre le départ, dont environ 14 000 femmes (nous sommes de plus en plus nombreuses !!!). Ça fait du monde le jour-J, dans les SAS, sur le parcours, au ravitaillement, peut-être trop ? En tout cas, je n’ai pas changé d’avis sur ce semi pour ma deuxième participation, néanmoins, je suis vraiment heureuse d’y avoir participé. Ces évènements sportifs, surtout dans une si belle capitale, nous laissent toujours quelques bon souvenirs, beaucoup d’émotion, de fierté et d’envie, d’envie de course

De plus, le temps était tellement magnifique, qu’il fallait faire honneur au parcours parisien et au public au rendez-vous pour nous encourager !!

Vendredi: Je suis vite allée retirer mon dossard avant le weekend, car le samedi…il y a vraiment trop de foules. Comme l’an dernier, on doit traverser TOUT le parc floral soit bien 15-20min de marches depuis le métro. Néanmoins, l’organisation est bien faite, retrait en 5min top chrono et cette année… Youpie, nous avons droit au t-shirt technique. HEUREUSEMENT, vu le prix du dossard (49euros pour 10 000 premiers, de 160euros pour les derniers..). Petit goodie supplémentaire « parce que je suis une femme et que je cours le semi-marathon le jour de la journée internationale des droits de la femme » un petit BRACELET Rose. Trop cool. Ah mais dans le sac de goodies, on avait le droit à un déodorant Nivea Men. Bon. On y est presque. hihih Je plaisante mais au moins sur ce point-là, l’organisation a fait des efforts et je me dis qu’ils ont écouté nos retours.

Pas mécontente de ce premier contact avec l’édition 2015, je prends aussi connaissance du parcours qui a été ‘inversé’ par rapport à l’an dernier. Je suis une grande spécialiste du « je ne regarde l’itinéraire de la course que la veille… ou le découvre le Jour-J, pendant la course ». J’aime bien garder la surprise. La seule fois où j’étudie vraiment le parcours, c’est quand celui-ci représente un véritable challenge à part entière dans la course (comme le Marvejols-Mende, je me suis re-inscrite d’ailleurs !!)

Je ne m’attarde pas trop sur le parcours, car j’avais gardé le souvenir d’un itinéraire plutôt « plat » hormis vers la fin. Résultat, je me suis dit que si le parcours était inversé, nous allions faire face à cette montée dès le début, ainsi tout le reste de la course allait être assez « facile » si je peux dire. Bah je me suis un peu trompée lol.

Samedi, je ne fais pas grand chose… à part profiter du temps magnifique et me promener en amoureux avec Matthieu ;). Il faut économiser ses forces.

Le Jour-J, dimanche matin :

Je rate mon tram, je dois laisser passer 3 métros bondés… Ça commence mal, je rate mon RDV de 9h30 pour rencontrer quelques fières participantes du Semi et du #DubndiduCrew (pardon pardooonnn). Bref, j’étais un peu de mauvaise humeur, mais le ciel bleu, la chaleur, la bonne ambiance générale me redonne le sourire. Je change de haut à la dernière minute, out le pull et le t-shirt, j’opte pour un t-shirt manches longues. J’aurais même pu partir en t-shirt et je me dis « HEUREUSEMENT que j’ai déjà opté pour le short ».

Cette année, l’organisation a compris que convoquer tout le monde pour un départ à 10h mais en fait 30…voire 60Min en fonction de ton SAS était totalement inutile. Ainsi, chaque SAS avait un horaire de « convocation » pour entrer dans son SAS et pour prendre le départ. Dans mon SAS d’1h45, il fallait que je sois dans celui-ci entre 9h50 et 10h15, le SAS fermait ses portes à 10h15, le départ était prévu pour 10h25. Nous sommes finalement plutôt partie vers 10h30-35 mais ce système était plutôt innovant et permettait à celles et ceux qui partaient plus tard de se rendre sur la ligne de départ plus tard et de ne pas attendre POUR RIEN dans son SAS.

Bon ça c’était sans penser que pour aller dans le SAS… 3 par exemple, il fallait remonter les SAS 4… 5, 6 déjà ouverts et embouteillés, avec des passages très étroits. Résultat grooos bouchon pour doubler les SAS, 4…5 …6 et parvenir au 3. Je me suis ainsi retrouvée à sauter des barrières, courir dans un jardin pour enfant pour vite intégrer mon SAS en temps et en heures. Bof. Néanmoins, l’organisation a fait des efforts sur ce point.

En somme pas de mauvaise surprise, pas de grosse attente dans le SAS et ça c’est un ENORME plus par rapport à l’an dernier.

Malheureusement, comme l’an dernier les premiers kilomètres sont plutôt fastidieux et, ça double…je double, on double, la route est plutôt étroite (assez surprise sur ce point), pas mal de ralentissements. Ce n’est pas super agréable et c’est à nouveau dommage de doubler beaucoup de personnes qui attaquent vraiment avec un rythme bien plus faible que celui qui devrait être tenu dans un SAS 1h45. C’est dommage et ce n’est pas respectueux ni agréable pour personne : ceux qui doublent et ceux qui se font doubler. Après, ça arrive à chaque course, mais je trouve que sur le Semi de Paris, c’est particulièrement le cas.

Finalement au bout du kilomètre 3 ou 4, on respire un peu mieux, chacun trouve son allure, sa place, on double moins et je peux enfin me concentrer sur mon rythme et « m’absenter un peu ». Si j’arrive à avoir un rythme régulier, je me suis à aucun moment ‘absenter », ou eu cette sensation dont je parlais dans ma prépa marathon >> tant mieux finalement car en fait, j’étais un peu euphorique.

Donner moi du soleil, de la chaleur, des pompiers de chaque arrondissement avec leur gros camion et leur échelle, leur coucou, des fanfares, des parisiens qui traversent sans respect, une foule présente, des monuments de Paris, je m’éclateeeee. Non j’avoue j’ai un peu souffert, surtout sur la deuxième partie de la course entre le 13 et le 18km (c’était QUOI toutes ces montées et ce FAUX-PLAT). J’ai souffert des montées, enfin j’ai été surprise par les montées qui m’ont un peu coupé les jambes et ralentis mon rythme (snif) et surtout j’ai souffert de la chaleur. J’avais chaud, pas jusqu’à me sentir mal… juste jusqu’à me verser la moitié de ma petite bouteille d’eau dessus.

Concernant les ravitaillements: 3 ravitos, je crois à 6, 12 et 18km. Alors autant vous dire qu’il fallait avoir une bonne vue pour comprendre qu’il y allait avoir des ravitaillements. Ils étaient TRES mal indiqués ET très mal organisés, résultat GROSSE pagaille, bousculade inutile. D’ordinaire, je prends toujours 1/4 d’orange, je n’en ai jamais trouvé, j’ai dû me rabattre sur les morceaux de sucre (à laisser fondre sur la langue puis avaler avec l’eau qu’on vous a donné) et je n’apprécie pas franchement, l’effet est trop rapide. Bref… c’était un gros point noir cette année, surtout si je compare avec les super ravitaillements que nous avions eu au 20km de Paris (souvenirs)

De plus et ce qui m’a franchement agacés c’était les ravitaillements de l’arrivée, là c’est la HONTE. Plus de 800m à parcourir pour les trouver… comme vous dire qu’avec une telle chaleur et un tel effort, c’était juste beaucoup trop loin. C’était la guerre pour avoir UNE bouteille d’eau (pas le droit à plus). Je me suis goinfrée d’orange en arrivant pour compenser mon manque de sucre avant de retrouver mes amis. En somme, entre mon arrivée et les retrouvailles,j’ai bien dû mettre 30minutes. Un peu de la folie. Sans parler des mini bouchons pour les médailles, mini bouchon pour la bouteille d’eau, mini bouchon pour sortir des ravitaillements. Bon. Super course, quelques couacs, mais la fin vous laisse un goût plutôt amer et agaçant. Lorsque je passe la ligne de départ, après mon temps, je ne veux qu’une chose « me ravitailler » et vite.

Revenons sur la course en elle-même. Je ne vois pas trop passer les 10 premiers kilomètres, je suis sur un petit nuage « Oh l’Hôtel de ville » « oh des pompiers COUCOU !!! ». Mon rythme me convient, je me sens à l’aise. Je n’ai pas trouvé de lièvres. Heureusement, la veille j’avais mis toute ma playlist à jour. Elle me porte, le soleil brille, tout va bien. Je découvre le parcours que je trouve cool. Je me dis doucement que si je me poussais un peu un beau record pourrait tomber (se rapprocher des 1h45 mon rêve) Puis nous passons le 11…je rate le ravitaillement du 12eme kilomètre, grosse baisse d’énergie et j’attaque les montées, les faux-plats du parcours. Une parisienne et sa petite fille décide de traverser juste devant nous (je dis nous mais je parle des coureurs qui m’entourent sur ce moment), le coureur à côté de moi se prend la mère de plein fouet = chute, et moi la petite fille, son croissant vole, je ne tombe pas, elle non plus, ouf mais ça m’énerve… CA M’ENERVE. Sérieusement ? C’est une fois par an … UNE fois. Bref, ça stoppe net et on cogite sur cet incident pendant quelques kilomètres. Bah oui on a que ça à penser en fait « nooon mais zut quoi, elle ne pouvait pas attendre ! » « J’ai peut-être fait mal à cette petite fille ?? » et les montées qui ne remontent pas le moral non plus (sans mauvais jeu de mot)(en fait si un peu…).

Honnêtement, (ce n’est que mon avis !), l’itinéraire était plus dur cette année, peut-être est-ce un peu lié à la grosse chaleur ( de 20 degrés, ça surprend!). Je ralentis jusqu’à ce que nous arrivions dans le bois de Vincennes (les 6 derniers kilomètres). Cette partie m’a paru franchement longue, moins de monde pour nous encourager, paysage que je connais bien et pas trop motivant, le plat…et surtout quelques malaises inquiétants sur le bas côté. Je ne vois ça qu’au semi d’ailleurs, enfin pas les malaises, oui, il y en a à chaque course mais en terme de « nombres », il y en a ENORMEMENT au semi.

Finalement, 20eme kilomètre, dernière ligne droite, dernière accélération. J’ai perdu la volonté de faire un YOUPIE-TRALALLA-EST-CE-POSSIBLE-HAKUNA-MATATA- record au kilomètre 15 mais j’accélère. J’accélère car je veux terminer sous les 1h50 (le véritable objectif), car je veux voir si mes jambes répondent bien (car au final dans un mois, je vais devoir courir « juste » le double éhé).

Je portais : Nike Zoom Structure « flash pack », chaussettes de compression Nike, Short (similaire ici) et T-shirt Nike, Montre tomtom Runners Cardio

Hop je passe la ligne d’arrivée et ma montre affiche 1h48 et 37secondes. Je suis heureuse (puis le bonheur redescend au fur et à mesure que je me rends compte de la distance me séparant du dernier ravitaillement). A MANGER…A BOIRE PITIÉ

En parcourant ces fameux 800m vers les ravitaillements, hormis maudire l’organisation et imaginer une orange dansante à la Oasis, je me demande « Est-ce que je peux repartir courir ? » « est-ce que je peux encore courir ? » « Est-ce que je peux en refaire un… de semi ? » À ces questions, j’y réponds de manière positive physiquement. Mentalement, je m’hurle plutôt : « NOOOON j’ai faim, j’ai chaud, j’ai soif… » (en boucle).

Je remonte sur mon petit nuage en apprenant mon temps officiel : 1h49 et 25secondes et surtout en voyant la régularité de mon rythme (c’était l’objectif du jour), même si les derniers 5km sont moins rapides, le rythme… oui je suis obsédée par ça en ce moment… est top. Je passe les 5km en 24:59, les 10km en 50min pile poile et les 15km en 1h16 (juste 1min de retard). Je suis contente, c’est ce que je travaille pour le marathon : une allure fixe et régulière. Bien entendu, on ne sera pas à 5min par kilomètre mais plutôt à 5min40 pour tenir 42km.

Finalement, malgré les couacs, cette édition m’a plus satisfaite que celle de l’an dernier. Néanmoins le semi-marathon de Paris reste une course qui me laisse des sentiments mitigés entre bonheur de ma propre performance et gêne sur quelques points de l’organisation.

Au fur et à mesure, que je participe à des courses, je me demande souvent ce qu’un coureur souhaite exactement trouver au sein de l’organisation et « ressentir » pendant la course pour considérer ce tout : sa performance et l’organisation comme satisfaisant. Le fait de ne pas avoir une bonne performance peut nous faire ressentir la course et l’organisation comme exécrables alors que ce n’est peut-être pas le cas dans les faits. De même, une belle performance peut nous rendre aveugle face à une organisation pas franchement au rendez-vous.

Suis-je plus indulgente avec une organisation « moyenne » car j’ai battu mon record personnel sur la distance (il se tenait à 1h53min !!!, soit -4min alors que je ne prépare pas spécifiquement le semi-marathon en ce moment) ? Je ne sais pas mais je m’interroge car un jour j’aimerais organiser une course (on a le droit de rêver) et je voudrais forcément satisfaire tous les coureurs !! Bref.

Une bonne course, une belle ambiance, mais beaucoup de « mais » qui me font toujours et autant réfléchir à ma participation hihi. Néanmoins, je suis vraiment super contente de ma performance : nouveau record, de bonnes sensations… j’ose le dire : vivement les prochaines courses.

N’hésitez pas à relire mes autres comptes rendus de compte >>

Avez-vous participer au Semi Marathon de Paris cette année ? racontez-moi ! Si non, êtes-vous tentés pour l’année prochaine ?

à très vite

Mes prochaines échéances : Semi de Berlin le 29 mars et le Marathon de Paris le 12 avril M-1 !!!

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Cet article Compte-Rendu : le Semi-Marathon de Paris 2015 #166 est apparu en premier sur Anne & Dubndidu.

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