Le temps des fleurs

Je crois que c’est la première fois que je m’extasie ainsi devant la floraison des arbres fruitiers.
Sans doute parce qu’elle se produit très en avance, presque soudainement et alors qu’il y a 10 jours encore il faisait froid, très humide, et que la seule couleurs que l’on voyait en regardant par la fenêtre c’était du gris.

Toujours est-il que lorsque nous sommes arrivés à Bourges, chez mes parents ce samedi 8 Mars, je suis restée émerveillée devant les pruniers et arbustes en fleurs.
La perfection de toutes ces petites fleurs blanches, si délicates, si légères, si fragiles, je n’arrivais pas à en détacher mes yeux ou à cesser de dire que c’était de la magie qu’elles soient là, maintenant.

Mr Papillon m’a fait complètement profiter de ces merveilles dimanche matin après notre séance de footing (vous vous souvenez qu’avant la mode du running les gens faisaient du footing? :-)): il m’a fait faire mes étirements sous cet adorable prunier, avant de me dire de simplement m’allonger pour profiter des fleurs.

Instant magique. La terre est souple et douce sous le dos, le soleil nous chatouille le bout du nez et teinte nos paupières fermées de rouge.
Réouvrez vos yeux et vous découvrez la photo qui ouvre ce billet. Magie! Magie! Magie!!

Comment la nature a-t-elle fait pour produire en si peu de temps cet incroyable feu d’artifices blanc, ces milliers de petites fleurs tellement parfaites?
Je reste subjuguée devant ce spectacle et comprends mieux la passion des Japonais pour leurs cerisiers et leur floraison. Comment ne pas avoir envie d’arrêter le temps à cette période aussi incroyable qu’éphémère?