Flesh for fantasy





Hello !


Le seul butin d'une journée de shopping parfaitement infructueuse il y a quelques semaines a été cette paire de chaussettes roses.

Mais quelle paire de chaussettes hein !

Enfin, cessons-là les considérations vestimentaires.
Le but ici est de parler - ou plutôt de dénoncer - la dernière arnaque en cours :

Fifty shades of mon cul (oui, ça me fait mal de mettre le titre en entier).

Tu peux pas faire un pas dans ta ville sans tomber nez à nez avec l'affiche, gris-bleu, de la miss arnachée, les yeux dans le vague, face à son Dom Juan du pauvre en costume trois pièces.

La pire reste la "Curieuse ?", où Dakota Johnson se mordille la lèvre dans une tentative sexy archi réchauffée, tant, qu'elle n'a plus de goût.

Quand tu penses qu'elle est la fille de Melanie - Body Double - Griffith, merde quoi !

Du coup, dans un soucis de faire la nique au cul tiède, je vous donne cinq films de cul brûlants, sur le fil du rasoir du what the fuck, parfois.

C'est parti mon kiki (j'attire votre intention sur le choix du lexique ici) :


- Basic Instinct

Ca a beau être pas tout neuf, ce film transpire le stupre à chaque minute, de A à Z. Ze thriller érotique de qualité, où l'unique Sharon Stone vampe un Michael Douglas alors pas encore entré en cure de désintoxication ... au sexe (ça ne s'invente pas).
Le secret, selon la légende, c'est que le très grand Paul Verhoeven aurait furieusement désiré sa comédienne pendant tout le tournage, d'où tension palpable (Verhoeven est par ailleurs un expert du charnel, voir dans la suite le furieux La chair et le sang et surtout ne pas voir Showgirls). Par la suite, suivront tout un tas de daubes mémorables dans le même genre.


- In the cut

Jane Campion est une femme, en plus d'une immense réalisatrice, et ne filme pas la galipette comme un homme. Quasi pas mis en scène, le sexe est cru et frontal, dépouillé de tout effet. Le film, qui se déroule lors d'un été caniculaire, est d'une moiteur exquise. Et reste un excellent suspense.
Meg Ryan y est méconnaissable.


- Crash

Avant qu'on me saute dessus, oui Crash est dérangeant et conte une sexualité déviante et malsaine, un plaisir recherché dans la tôle froissée et les corps lardés de cicatrices, mais c'est de Ballard (le roman) et de Cronenberg (le film), avec un James Spader alors magnifique.
Pourquoi le voir ? Parce que comme le dit Martin Scorsese, David Cronenberg est le dernier réalisateur à filmer le sexe vrai. Tout y est cru, des dialogues aux actes.
Selon moi, une merveille.


- The Servant

Signé Losey, avec le renversant Dirk Bogarde, il n'est pas question de sexe dit ici, mais d'asservissement complexe et subtil, par son serviteur, d'un aristocrate insupportable. Le triangle amoureux formé avec Sarah Miles et James Fox est aussi dérangeant que fascinant. Esthétiquement parlant, un des plus beaux noir et blanc et des jeux de miroir superbes.


- Dressed to kill

En 1980 sort cette tuerie à la mise en scène prodigieuse (attention, je ne suis pas objective, c'est juste mon film favori). On est toujours ici dans le Eros et Thanatos, puisque c'est l'infidélité très spontanée et inattendue de Angie Dickinson qui la mènera à sa perte. Le film est hallucinant de maîtrise technique et Michael Caine, captivant, fait face à une Nancy Allen aussi frondeuse que désarmante. La longue scène finale de l'asile est REN-VER-SANTE !


Voilà ! C'était ma petite liste musquée à moi.
Si vous avez quelques titres à me conseiller, n'hésitez pas !


See U !





This Outfit :
Manteau/coat : H&M Trend (old)
Sac/bag : New Look (old)
Sweatshirt : chiné/thrifted
Chaussettes/socks : Other Stories
Chaussures/shoes : Dr Martens
Bonnet/beanie : Good Night Day
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