La faute à « One flat thing, reproduced« .
Nous avions tellement aimé ce morceau il y a 5 ans – déjà! – que lorsque j’ai vu qu’il était reprogrammé j’ai pris le spectacle, même si nous avions déjà une belle dose de William Forsythe prévue dans notre abonnement.
Ce morceau, et le nom de Benjamin Millepied sur l’affiche. J’étais curieuse de voir davantage du travail de chorégraphe du tout nouveau directeur de la danse de l’opéra de Paris (il a pris ses fonctions en Septembre) dont j’avais beaucoup aimé le « Daphnis et Chloé » à Bastille l’été dernier.
Au programme de ce mercredi soir – à part la traditionnelle et succulente planche de charcuterie à la Robe et le Palais – « Workwithinwork » de Forsythe ; « Sarabande » de Millepied et « One flat thing, reproduced » de Forsythe.
«
Je ne reviens pas sur « One flat thing, reproduced », ma critique est ici.
Ce ballet est hallucinant, une œuvre unique en son genre dont j’aime absolument tout: la musique, la scénographie, les costumes, l’énergie… tout, tout, tout.
Ce morceau a l’air totalement jouissif à danser, observer le visage des danseurs est génial car on sent toute la dimension de jeu et d’irrévérence de ce qu’ils sont en train d’interpréter.
Encore un ovni que je retournerai voir à chaque fois qu’il sera à l’affiche à Paris (Mr Papillon, Holly, vous êtes prévenus :-))
Quant à « Sarabande »… pfff, que vous dire?
Je ne vais pas être gentille, je n’ai pas aimé du tout. Malgré quelques très jolis passages – les solos notamment – et la virtuosité du quatuor de danseurs, j’ai trouvé pas abouti et finalement très moyen.
Laisser la danse et ses interprètes épouser complètement la musique est une très bonne idée, cela donne une fluidité incroyable aux mouvements, mais cela ne suffit pas à créer une œuvre originale. Le morceau nous a paru bien faible par rapport aux deux pépites de Forsythe.
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Une intéressante critique du New York Times (en Anglais donc)